LESLIE : Déposer aux Archives Nationales, est-ce que ça change quelque chose au niveau du traitement, de votre traitement des archives et après de la communicabilité ?

IOANNA : En fait, ça ne change pas grand-chose dans la manière dont on traite les archives physiquement, (de toute façon ça ne change pas) mais il y a aussi un travail à faire sur la manière dont on décrit et on intègre en fait notre inventaire à l’aide du logiciel SOSIE[1]. Ça c’est un travail à faire nous-mêmes. Après aussi dans la communicabilité du fonds ou des fonds d’archives déjà déposés aux archives nationales, on accompagne les chercheurs et les chercheuses dans leur recherche mais c’est vrai qu’en général, c’est mieux d’avoir une visibilité dans la salle des inventaires ou aux archives nationales que d’avoir des fonds d’archives à la Cité.

[1] SOSIE est une feuille de style développée par les Archives Nationales, permettant la saisie d’instruments de recherche dans un traitement de texte. L’instrument de recherche structuré à l’aide des styles de SOSIE, peut être converti ensuite au format normé EAD. Pour approfondir  cf Sosie, Saisie en Open office pour la structuration d'Instruments de recherche en EAD. Marion Veyssière, conservateur du patrimoine, et Brigitte Lozza, 2010. https://francearchives.fr/file/8c20c443e0362e77e4a119622cfdf0acaa4bebfc/static_5044.pdf