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Présentation de la Compagnie Kokoya par ses deux fondatrices

Transcription :

 

Claire : Isabelle Labrousse et Yvette Bruno-Thénard, nous sommes ici pour parler de la compagnie Kokoya internationale que vous avez créée. Est-ce que vous pouvez nous expliquer vos rôles respectifs, quel est le rôle que vous tenez dans la compagnie ?

Isabelle : Alors moi, c’est Isabelle Labrousse. Je suis responsable du projet artistique et j’ai créé la compagnie en 1999.

Yvette : Moi, je suis Yvette Bruno-Thénard, je suis chargée des projets socio-culturels, de l’administration et de la production de la compagnie.

Claire : Quand avez-vous créé la compagnie Kokoya ? Depuis combien de temps existe-t-elle ?

Isabelle : Elle a été créée en 1999, mais au départ pendant plusieurs années jusqu’en 2005, c’est ça, en 2005-2006, on a eu une nouvelle orientation, donc pendant les premières années c’était une compagnie qui créait du spectacle « jeune public » et familial. C’est-à-dire l’intérêt c’était que les parents viennent en même temps que les enfants et ensuite quand Yvette nous a rejoints en 2005-2006, elle a apporté ce volet socio-culturel.

Yvette : Et ce volet socio-culturel est apparu parce que je me suis donc reconvertie, j’ai fait une formation à la fac de Nanterre en tant que…(le terme, il est barbare…) Master des organismes de l’économie sociale, solidaire, développement social culturel local, voilà c’est un grand mot. Mais en fin de compte, je suis tombé dedans et ça m’a beaucoup plu. On a développé un projet professionnel que j’avais écrit à la fac, au sein de la compagnie Kokoya (parce qu’Isabelle et moi, nous sommes amies depuis longtemps). Donc au début, j’étais bénévole et grâce à cette formation universitaire, mon projet, avec l’accord d’Isabelle, a été déposé auprès des institutions et c’est le début de l’aventure.

Claire : Et ça recouvre quel type d’activité actuellement ?

Isabelle : Alors, c’est très, très varié…Il y a de l’artistique. Ce qu’on fait maintenant dans l’artistique, puisque là maintenant on va parler du témoignage, c’est souvent du théâtre « hors les murs », ce qu’on appelle « hors les murs » c’est-à-dire qu’on joue dans les théâtres mais aussi en dehors des théâtres. Souvent le but c’est de le jouer en dehors des théâtres et ensuite d’amener le public au théâtre. Et donc le théâtre-témoignage, dans la plupart des formes que nous pratiquons aujourd’hui, nous utilisons ce type de production, diffusion. Sinon nous avons pas mal de projets qui sont montés autour de personnes, d’habitants de quartiers ou de cités et donc là ça prend plein de formes différentes et ce n’est pas forcément du théâtre-témoignage du tout. Ça va être plus souvent une forme de théâtre-forum mais ça peut-être aussi avec du théâtre témoignage et ça peut-être aussi avec les gens qui jouent à la fin…enfin ça prend beaucoup de formes. En fait, on s’adapte un petit peu au public qu’on a et ce qu’on peut faire avec eux, à partir d’un thème et surtout de projet, d’appels à projet auquel Yvette répond.

Yvette : Mais je tiens quand même à préciser, en dehors de cette année où nous avons expérimentés un projet DRAC autour d’une œuvre d’un répertoire classique, donc  Roméo et Juliette  de Shakespeare, tous nos projets tournent à partir de la parole des personnes, que ce soit du théâtre-forum, du théâtre-débat/action comme on l’a appelé, comme le théâtre témoignage, comme le troisième volet, Les Fol’s Reporters, que tu as créé.




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