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Conseils pour le déroulement de l'entretien : le matériel d'enregistrement, le carnet de bord

Transcription :

JEAN-PHILIPPE : Voici comment on procède pour la collecte de témoignages oraux. Déjà, on vous présente le matériel. On a un enregistreur numérique…ce qui nous permet d’être sûr que le son est de bonne qualité ; mais pour que l’on soit vraiment sûr que le son soit de bonne qualité, le plus important, en tout cas une des choses importante, c’est : le micro. Et là, qu’est-ce que l’on a comme micro ? On ne va pas faire le test là, mais c’est le micro-cravate. Alors, c’est toujours une difficulté parce qu’il faut qu’il soit bien fixé… puis après il faut le fixer sur la personne. Alors bon, quand elle a un tee-shirt ou un haut, ce n’est pas évident. A part ces détails techniques, ce qui était important à dire c’est qu’à la Cité des Mémoires Etudiantes, on suit la technique du parcours de vie. Alors nous forcément, on s’intéresse au parcours étudiant de la personne que ça soit un militant, une militante, responsable, pas responsable etc. mais évidemment, ce que la personne a fait avant d’être étudiant et ce que la personne a fait après, ça nous intéresse aussi. Il y aura forcément une partie du témoignage qui sera plus importante par rapport à la partie étudiante mais on essaye de tout couvrir. Donc on part des origines, de la famille, de la première formation etc. et on déroule petit à petit. Ce qu’il faut peut-être dire aussi, c’est qu’avant même de voir comment on va traiter tout ça, c’est : comment ça se passe pendant l’entretien. Alors là, peut-être que Ioanna peut te présenter le fameux cahier. C’est important le cahier…

IOANNA : Pendant l’entretien, que parfois on fait à deux ou à trois, on garde aussi un cahier ou un carnet et du coup, en suivant les questions, on prend des notes, on ne prend pas tout, mais surtout sur les lieux, sur les dates ou sur d’autres évènements un peu plus importants…

JEAN-PHILIPPE : et puis ça permet aussi de noter ce qui parfois n’apparait pas à l’image ou au son (on va expliquer après pourquoi nous on a fait plutôt le son que la vidéo) mais de toute façon dans les deux il y a des choses qui n’apparaissent pas forcément, donc ça on le note aussi dans ce cahier. C’est là ou aussi, on a bien à quelle heure on a fait l’entretien, quel lieu, le contexte de l’entretien pour qu’après on puisse mieux comprendre pourquoi l’entretien s’est passé comme ci ou comme ça, que le témoin avait l’air plus réservé, avait l’air sceptique sur certaines choses, était très prolixe sur certains points.

IOANNA : ému parfois…

JEAN-PHILIPPE : Alors oui, vidéo ou son ? C’est ça la question. Nous la Cité des Mémoires Etudiantes, on a pas beaucoup de moyens donc c’est vrai que c’est possible qu’on fasse un entretien à deux ou à trois mais parfois, on peut aussi faire un entretien tout seul, donc là c’est vrai que le son c’est plus facile de venir tout seul avec ce matériel-là, d’enregistrer la personne, de prendre des notes, c’est encore gérable. Mais au-delà de cet aspect-là, après ça se discute mais le son est peut-être plus facile à oublier pour le témoin que s’il y a une caméra…éventuellement avec plusieurs personnes parce que du coup il faut quelqu’un qui surveille le son, l’image, etc…Bon voilà un peu pourquoi on est arrivé à ce choix du son et après on va voir comment on procède pour traiter tout ça.




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