JEAN-PHILIPPE : Est-ce qu’il y a une spécificité de l’instrument de recherche pour un fonds d’archives audiovisuelles ou pour un témoignage ?

MARTINE : Alors, ce qui peut y avoir de spécifique déjà dans un instrument de recherche, on va dire pour des archives audiovisuelles en général, c’est que les archives audiovisuelles ça peut être aussi des archives qui ne sont pas que des productions d’archives administratives. Il peut y avoir des films qui sont des objets, des œuvres en tant que telles, et donc on va insérer dans nos instruments de recherche la dimension liée au réalisateur, au titre du film, au producteur, à l’entreprise de diffusion… enfin autant d’éléments, qui n’apparaissent pas dans les archives puisqu’effectivement ce n’est pas quand même l’activité principale des ministères de produire des films…quoique…quand on voit la cinémathèque de l’agriculture, c’est assez conséquent ! Donc ça c’est une spécificité. L’autre spécificité, effectivement, qui peut enrichir un instrument de recherche qui concerne des témoignages oraux, c’est que dans ces instruments de recherche, on peut insérer notamment le fait qu’’il y a eu une fiche chrono-thématique. On peut insérer ces éléments puisqu’effectivement ce sont des informations supplémentaires pour le chercheur qui peuvent le guider dans sa recherche à l’intérieur du fonds ou au contraire, l’amener sur un fonds sur lequel, son attention ne se serait pas portée rien qu’en voyant qui l’a fait. Mais effectivement en intégrant cette partie chrono-thématique, ça permet d’avoir plus d’éléments, de donner plus d’informations. Pour les transcriptions, on peut être amené aussi à les intégrer aux instruments de recherche dans la mesure où le fonds est librement communicable. Donc dans ce cas-là, les transcriptions le sont aussi.