Claire : Je voudrais que vous me disiez votre nom, et votre titre, vous êtes la fondatrice, je crois de Perles d’Histoire ?

 

Pauline : Je suis Pauline Leclere, fondatrice et aujourd’hui présidente de Perles d’Histoire.

 

Claire : Perles d’histoire se présente sur votre site comme une agence d’ingénierie historique. Comment vous définissez cette activité.

 

Pauline : La définition de l’activité de Perles d’histoire est une question qui est au cœur du développement de notre activité. C’est une question que je me pose depuis l’origine parce que on est  sur un nouveau marché, on est sur un nouveau segment, avec une nouvelle offre. Il s’agit en permanence d’innover, de nous adapter et d’arriver à faire comprendre à nos interlocuteurs, les parties prenantes comme les clients, quel est notre métier. C’est pour cela qu’on a choisi le terme d’agence d’ingénierie historique, tel que pour moi il  a été défini par Florence Descamps, c'est-à-dire des agences qui mettent en musique les différents acteurs de l’Histoire. Nous nous sommes l’un des acteurs parmi d’autres et il s’agit dans le cadre de la réponse à des demandes de marché économiques  de mettre en résonnance et en action ces différents acteurs ensemble.

 

Claire : Ce que je vois dans le nom de votre agence, c’est qu’elle peut relever de l’archives, de l’Histoire, de la communication aussi, communication, communication externe. Ce sont trois métiers qui se mélangent harmonieusement, je suppose qu’on vous demande souvent, selon les milieux, qu’est ce qui est le plus important dans ces trois activités.

 

Pauline : Le cœur de Perles d’histoire c’est en effet l’histoire et c’est l’entreprise. On ne peut pas comprendre notre métier si on ne comprend pas ce que c’est qu’une entreprise et quels sont les enjeux d’une entreprise et propres à l’entreprise. Perles d’histoire va faire travailler tous ces acteurs de l’Histoire au service des enjeux de l’entreprise et là de plusieurs directions.Ca peut être les enjeux stratégiques. Lorsque le dirigeant va avoir comme fonction de définir la vision, de définir les orientations, de faire de grands arbitrages, l’histoire va pouvoir l’aider comme un enseignement, comme une grille de lecture, à se projeter dans l’avenir. Ca c’est un premier élément. Une autre direction qui va être très friande d’Histoire, c’est la direction marketing, parce que l’Histoire pour elle est une source de créativité infinie. La direction de la communication sur la partie externe, pour travailler sur tout ce qui est l’image, la notoriété. Et puis, la direction de la communication sur toute la partie interne, et en fonction des entreprises ça peut être aussi les ressources humaines, tout simplement, sur une partie fierté d’appartenance, cohésion, attirer les nouveaux salariés. L’histoire pour nous, et c’est vrai qu’il ya une petite révolution en marche, est au cœur des entreprises, est un actif au cœur des entreprises. Ce n’est pas juste un élément extérieur qu’on va appeler  dans les entreprises pour un aspect cosmétique en communication, pas du tout. Il s’agit d’un actif interne à l’entreprise, sa propre histoire, dans un contexte général, qu’elle va pouvoir connaître, exploiter, en vue d’en tirer un bénéfice en interne ou en externe. C’est pour cela qu’elle a vraiment les deux pieds, Perles d’histoire, dans toutes ces dimensions. Vous parliez d’archives, il y a la mémoire bien sûr, il y a les objets, il y a toutes les ressources, le patrimoine, il ya tout la matière analytique et historique. Tout cela est vraiment au service de l’entreprise.

 

Claire : Et on est en lien également avec le patrimoine immatériel de l’entreprise ?

 

Pauline : C’est un des actifs, pour moi, du capital immatériel des entreprises, tout à fait.