CLAIRE : Jean-Philippe Légois, j’ai remarqué que quand tu faisais des conférences et quand tu interviens, il y a souvent des gens dans la salle qui viennent te voir ensuite et qui disent : « j’ai enregistré il y a quelques années des témoignages intéressants, j’ai des fonds de documents… ça peut intéresser des chercheurs, cela peut être intéressant pour l’Histoire et alors, j’aimerais bien les verser à la cité des mémoires étudiantes… ». Qu’est-ce que tu en penses ? Qu’est-ce que tu peux conseiller à ceux qui voudraient faire comme ça ?

JEAN-PHILIPPE : Alors à priori c’est vrai que notre structure est une structure associative, donc on peut aussi accueillir d’autres archives privées de familles, d’associations, de structures mais là j’imagine que ce qui peut être intéressant c’est de se pencher sur la situation d’une association, d’une famille qui voudrait les verser ou plus exactement les déposer ou les donner à une structure d’archives publique ou associative.